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La bioéthique au service de la vie et de la personne

18/02/2025
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Pour célébrer les 30 ans de l’encyclique Evangelium Vitae de Saint Jean-Paul II, l’Université a organisé son VIIIe Congrès National de Bioéthique, un événement annuel du CEU Institut des Humanités Ángel Ayala. 

Sous le thème "La bioéthique au service de la vie et de la personne", plusieurs sujets ont été abordés : la valeur et la défense de la vie, le rôle du personnel médical dans les soins, la famille et la solidarité, l’économie de partage, et l’impact de l’intelligence artificielle sur la vie humaine, entre autres. 

La Rectrice de l’université, Rosa Visiedo, et le directeur de l’Institut CEU de Humanités Ángel Ayala, Carlos Gregorio Hernández, ont inauguré l’événement. La rectrice a rappelé que l’objectif du congrès est de réfléchir aux défis éthiques de la science, de la médecine et de la société. Elle a insisté sur l’importance d’une bioéthique humaniste, qui place toujours la personne au centre. 

La famille, sanctuaire de la vie 

Lors d’une table ronde, dirigée par Carmen Fernández de la Cigoña, directrice de l’Institut CEU des Études de la Famille, on a discuté du rôle fondamental de la famille dans la protection de la vie. La secrétaire de l’Institut, Carmen Sánchez Maíllo, a expliqué que la vie humaine est aujourd’hui fragile, mais que l’avenir de l’humanité se construit dans la famille. Elle a souligné que la famille ne peut pas vivre isolée, elle a besoin d’autres familles pour se soutenir mutuellement. 

Le Doyen de la Faculté des Humanités et des Sciences de la Communication, Pablo Velasco, a rappelé que, selon Jean-Paul II, "la grande lumière de la vie, c'est la famille, car elle est un sanctuaire de la vie par sa culture". 

Le rôle des soignants dans la défense de la vie 

Une autre table ronde a été consacrée au rôle des professionnels de santé. Luisa González, Vice-présidente de l’Ordre des Médecins de Madrid, a insisté sur le fait que "la dignité humaine est immense et inviolable, même si la personne est malade ou affaiblie". Elle a aussi parlé de l’éthique du soin, qui repose sur des valeurs et des principes, et nécessite un véritable engagement. 

Le neurologue Joaquín de Ojeda a abordé la question des maladies neurodégénératives, qui deviennent de plus en plus fréquentes. Selon lui, face à ces situations, on a deux choix : abandonner ou accompagner. Il a insisté sur l’importance d’apporter du réconfort même quand on ne peut pas guérir, et a souligné que la foi peut être un grand soutien pour les patients. 

De son côté, Pablo Barreiro, docteur en médecine interne, a mis en garde contre une vision uniquement biologique de la médecine, notamment en ce qui concerne l’euthanasie. Il a expliqué que la souffrance fait partie de la vie et qu’il est essentiel d’aider les patients à trouver un sens à leur douleur, au lieu de simplement prescrire des médicaments. 

L’anesthésiste José Álvarez Cabello a continué sur cette idée, en citant Jean-Paul II : aujourd’hui, on commence à voir la mort comme une solution "compassionnelle", au lieu d’un accompagnement du patient souffrant. Il a alerté sur les conséquences de ce changement de mentalité, qui pourrait conduire à accepter plus facilement l’élimination des vies les plus fragiles. 

Le droit et la défense de la vie 

Lors de la deuxième journée du congrès, Concepción Espejel, magistrate au Tribunal Constitutionnel, a parlé de la place de la maternité dans la société. Selon elle, il y a aujourd’hui une perte de valeur de la maternité et un manque de reconnaissance du rôle du père. Elle a aussi critiqué la récente décision de la justice espagnole sur l’avortement, expliquant que celle-ci considère désormais l’avortement comme un droit fondamental, ce qui, selon elle, contredit les décisions précédentes du Tribunal Constitutionnel. 

D’autres experts ont également participé au congrès, comme Teresa Gerns, responsable du plaidoyer à la Fédération des Associations des Familles Catholiques en Europe (FAFCE), et Manuel Bretón, président de Caritas. 

Pour rendre le congrès plus interactif, des groupes spécialisés ont été créés pour permettre aux étudiants de partager et diffuser les connaissances. De plus, cette semaine, plusieurs experts interviendront directement dans les classes de Montepríncipe pour sensibiliser les étudiants des domaines biosanitaires à ces thématiques.

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