L'université va faire partie de l’Observatoire des Droits Numériques, un projet qui réunit 177 organisations et plus de 300 experts. L'idée, c'est de protéger, faire connaître et sensibiliser les gens aux droits dans le monde numérique.
Ce projet existe grâce à un accord entre l’organisme public Red.es et toutes les institutions participantes. Tout sera coordonné par la Fondation Hermes Droits de Citoyenneté Numérique.
L’université va contribuer à la plus grande initiative sur les droits numériques en Espagne, avec des recherches menées aussi au Portugal, en Belgique, en Grèce, en Suède, en Turquie, en Israël, au Brésil, au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Costa Rica, en Bolivie, en Équateur, en Australie, au Japon, en Chine, en Inde et même aux Nations Unies. Elle va aussi analyser des décisions de justice importantes prises par la Cour de justice de l’UE, la Cour européenne des droits de l’homme et la Cour interaméricaine des droits de l’homme.
Tout ce travail sera dirigé par José Luis Piñar, Professeur de droit administratif, qui a aidé à écrire la Charte des Droits Numériques. Cette charte a été adoptée en 2021 pour protéger les enfants et les personnes vulnérables en ligne, garantir un accès égal aux technologies, réduire la fracture numérique, défendre la vie privée et la sécurité, protéger la liberté d’expression et analyser l’impact social et éthique des nouvelles technologies.
Parmi les universités qui participent, on retrouve la Université Autonome de Madrid, l’Université Carlos III de Madrid, l’Université de Comillas, l’Université de Navarre, l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle, l’Université de Valence et l’Université Catholique d’Uruguay.
D’autres organisations sont aussi engagées dans le projet, comme Red.es, la Fondation Hermes, l’Observatoire de la Transition Numérique en Europe, OdiseIA (Observatoire de l’Intelligence Artificielle), le Comité Espagnol des Personnes Handicapées (CERMI), la Fondation Telefónica, la Fondation La Caixa, la Fondation pour la Répopulation Durable, la Fondation Hiberus et la Fondation Hay Derecho.