L'intelligence
artificielle n'est pas le futur, c'est le présent. Il est difficile de prédire
son évolution à moyen terme et l'impact - positif ou négatif - qu'elle aura,
tant sur le plan professionnel que social. Cependant, un fait est clair : cet
impact sera drastique, c'est-à-dire qu'il entraînera un changement
significatif. Des modèles d'IA générative, comme ChatGPT, en sont de bons
exemples. Il est temps de se préparer, tant sur le plan professionnel que
social, et de se préparer à anticiper d'éventuels cas dans un avenir proche.
C'est sur cette base que repose la
Chaire Internationale : “IA
Générative : défis et risque” remportée par l’Universidad CEU San Pablo, en collaboration avec Deloitte et
d'autres universités et entreprises nationales et internationales.
La Chaire,
qui a un caractère interdisciplinaire marqué, sera dirigée par Idoia Salazar, professeure à CEU USP et
spécialiste de l'éthique et de la régulation en IA. À travers cette Chaire, des
recherches approfondies et réalistes seront menées sur les défis et les risques
de l'IA générative. Des cas d'utilisation spécifiques seront analysés et des
prédictions plausibles à court et moyen terme seront élaborées pour prévenir
les impacts négatifs ou indésirables. Les axes de recherche qui seront
développés sont l'impact éthique de l'intelligence artificielle générative ;
les questions juridiques (utilisation responsable de l'IA) découlant de
l'application et de l'utilisation de l'IA générative ; et l'impact de
l'intelligence artificielle générative sur la société.
D'autre part,
le "Développement expérimental" se concentrera sur le développement
d'une suite d'explicabilité et d'interprétabilité de l'IA générative, grâce à
laquelle les concepts appris par les systèmes de génération de contenu seront
supervisés. De plus, la Chaire intègre un plan ambitieux de diffusion avec deux
volets bien distincts : des actions de diffusion pour le grand public et des
actions de diffusion de connaissances scientifiques.
En ce qui
concerne l'équipe de chercheurs associés à la Chaire, plusieurs questions
fondamentales ont été privilégiées pour atteindre les objectifs : inclusion
d'un pourcentage de femmes supérieur à 51 % ; équipe multidisciplinaire et
internationale ; et soutien actif d'organisations et d'entreprises liées au
domaine de la Chaire.
Au niveau
national, des accords de collaboration active ont été signés avec Observatoire
sur l'impact social et éthique de l'intelligence artificielle (OdiseIA); HUMAN
TRENDS; Narrativa, Women in a Legal
World; Digitales; Microsoft Ibérica; Cenit; Audits
Consulting Management S.L. (ACM); l’Institut d'éthique appliquée de
l'université Loyola Andalucía (Instituto de Ética Aplicada de la
Universidad Loyola Andalucía); et la Mutualidad de la Abogacía:
Comité de Ética de la Inteligencia Artificial (CEIA).
En ce qui
concerne la collaboration internationale, des accords formels ont été conclus
avec d'autres universités, centres de recherche et associations internationales
telles que : Social and Ethical Responsibilities of Computing (SERC) du
Massachusetts Institute of Technology (MIT), IALAB-UBA : Universidad de
Buenos Aires ; Global AI Ethics Institute (France) ; Universidad
Austral : OCEDIC Innovation LAB (Argentina).
De plus, la
Chaire disposera d'un comité consultatif interdisciplinaire de renom, composé
de professionnels directement liés à la thématique de la Chaire, tels que Dafna Feinholz, responsable de la
bioéthique et de l'éthique des sciences et technologies à l'UNESCO ; et Leva Martinkenaite, membre du Groupe d’experts
de haut niveau sur l’intelligence artificielle de la Commission Européenne
(HLEG AI), entre autres.